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Publié le :
2016-07-25 16:52:18
Catégories :
Divers
Les Mayas pensaient que la mort n’était pas naturelle. Pour eux, la mort était l’œuvre des dieux, qui étaient souvent affamés.
Pour la survie des dieux et des hommes, les mayas effectuaient régulièrement des sacrifices.
Ils pensaient pouvoir nourrir les dieux avec leur sang, que l’énergie humaine atteigne les cieux.
Ils commencèrent par sacrifier des animaux, puis après plusieurs périodes de guerre avec d’autres tribus d’Amérique, ils se mirent à sacrifier des prisonniers, des esclaves, et parfois même des enfants illégitimes.
Une personne ordinaire était enterré sous le plancher de sa maison, avec leur bouche remplie par de la nourriture et une perle de jade, qui avait la symbolique de la vie après la mort. Des objets personnels étaient enterrés avec eux.
Les gens de la noblesse étaient cependant incinérés (ce rite provient de la culture mexicaine) dans une urne, et l’on construisait par la suite le temple funéraire au dessus de l’urne.
Il arrivait parfois que certains seigneurs Mayas avaient la tête momifiée. Le peuple devait même nourrir la tête momifiée à intervalle régulier.
Contrairement aux Mayas, les Incas pensaient que la mort était une conséquence naturelle de la vie. Ils plaçaient le corps du défunt en position fœtus, pour signifier que la vie d’une personne se finit comme elle avait commencée.
Comme pour beaucoup d’autres rites funéraires, lors du lavage et de l’habillement du corps, on assistait à des lamentations (comme les pleureuses en Grèce) et des danses lentes et tristes.
Plus le défunt avait une importance au sein de la société, plus les lamentations et les danses duraient.
Les Incas pensaient que le corps était dirigé par deux âmes. Après la mort, l’une de ses deux âmes se détachait du corps, pour rejoindre sa place dans la vie après la mort, en fonction de la condition sociale du défunt, mais aussi de la cause de sa mort.
L’autre âme restait dans le corps, et pour la préserver, les Incas momifiaient les morts en les enterrant avec leurs affaires personnelles.
Pourtant, comme les Mayas, les Incas croyaient en de multiples dieux, qui demandaient beaucoup d’offrandes. Les Incas sacrifiaient également des animaux, et parfois des enfants.
Les Aztèques pouvaient confesser leurs fautes à un prêtre mais pour être excuser, ils devaient faire pénitence : Le plus souvent il s’agissait d’une offrande aux dieux, mais il se pouvait aussi qu’ils doivent jeûner et parfois même effectuer l’auto scarification.
La majorité des personnes étaient incinérées. Pendant la crémation du défunt, on profitait de l’occasion pour brûler en même temps de la nourriture comme offrande, mais surtout l’on brûlait des chiens car le dieu qui régnait sur l’Enfer était représenté avec une tête de chien.
Même 80 jours après la crémation du défunt, ses proches devaient continuer à brûler des offrandes pour les dieux, mais aussi pour que les morts ne viennent pas hanter les vivants.
Les seigneurs Aztèques étaient incinérés avec un masque de pierre ou de turquoise. Les cendres étaient déposées dans une jarre avec un morceau de jade, qui, comme pour les Mayas, représente la vie.
Ces trois peuples d'Amérique sont généralement connus pour leur avancée sociale et leur expertise dans l'astronomie, mais leur rite funéraire peut paraître barbare, car d'après certaines découvertes, ils n'hésitaient pas à emmurer vivant des enfants donnés en sacifice aux dieux, c'était parfois un honneur pour les parents de sacrifier leurs enfants aux dieux.